SÉRIE NOIRE
Maisons2016 - en cours
De g à d. :
Maison #1, 2016 - Les deux amis (Maison #3), 2017
Maison triangle (Maison #7), 2022 - Machine à laver (Ocean) (Objets domestiques #2)
Frigidaire éclairé à l’iphone (Objets domestiques #1) - La cave (Maison #8), 2022
Le grenier (Maison #9), 2022
Le halo (Maison #4), 2020 - L’arbre rouge (Maison #10), 2023
Fente #1_ #2 (Maison #11), 2023
L’intrus (Maison #12), 2024 - Chambre d’enfant (Maison #13), 2024
Tirages pigmentaires sur papier Fine Art, dimensions variables
En 2016, j’ai commencé à photographier des maisons de nuit. Juste des points lumineux, signal familier et lointain pouvant disparaître à tout moment. J’avais envie de créer un espace où l’objet photographié se définit ici par une présence minimum, un simple point de lumière dans l’ambiance bleue crépusculaire ou le noir total, palette chromatique de cette suite.
Un point de lumière s’est immiscé entre les silhouettes fantomatiques du couple Les deux amis (Maison #3) et les ombres ont englouti presque tout signe de lumière dans Fente #1 et #2.
Ces points ont connu quelques variations, se transformant en halos, lignes et rais de lumière, mais toujours plongés dans la nuit plus vaste. Le choix du papier mat a permis d’obtenir des noirs charbonneux. Avec Frigidaire éclairé à l’iPhone et Machine à laver (Ocean), j’ai expérimenté aussi comment un objet pouvait ressortir dans cette nuit et s’en extraire en quelque sorte, peut-être pour obtenir quelque chose de plus tranchant, tout en revenant toujours aux points et aux ombres. Cela a donné lieu à une déclinaison des Maisons de SÉRIE NOIRE en Objets domestiques.
Et ce faisant, j’ai commencé à entrer dans les maisons.
J’ai multiplié les vues de maisons en les prenant sous différents angles, extérieurs, intérieurs, tout en privilégiant des lieux précis, les zones d’ombre : la ruelle, l’allée, les arrière-cours, la cave, le grenier,...
Récemment, après Fentes où les fenêtres ne sont plus qu’un trait fluo dans la nuit, j’ai ouvert une fenêtre en grand pour voir (L’intrus). Depuis, cette image d’une lampe au plafond d’une chambre d’enfant et celles de deux silhouettes allongées sur un canapé dans l’obscurité (Dans le salon #1 #2).
Bientôt sur le site...
In progress, started 2016
Pigment prints on Fine Art Paper, variable dimensions
In 2016, I started photographing houses at night. Just bright spots, a familiar and distant signal that can disappear at any moment. I wanted to create a space where the photographed object is defined here by a minimum presence, a simple point of light in the twilight blue atmosphere or in total black, the chromatic palette of this suite.
A point of light crept between the ghostly silhouettes of the couple Les deux amis (Maison #3) and the shadows engulfed almost any sign of light in Fentes #1 and #2.
The dots have since undergone some variation, turning into halos, lines and shapes of light, but still immersed in the larger night. I also experimented with how a an object could come out of this night through a declination called Objets domestiques (Frigidaire éclairé à l’iPhone, Lave-linge Ocean), perhaps to obtain something sharper and, while always coming back to dots and shadows.
It became a way, too to enter the houses.
Since then, I’ve multiplied the views of houses by taking them from different angles, exteriors, interiors, while privileging specific places, the shaded areas: the alley, the backyards, the cellar, the attic,...
Recently, after Fentes where the windows are nothing more than a fluorescent light in the night, I opened a window wide to see (The Intruder). Since then, some images came up : the one of a lamp on a ceiling of a child’s bedroom, and those of two silhouettes lying on a couch in the dark (Dans le salon #1 #2).
Coming soon...