16 tirages pigmentaires sur papier Fine Art (30x40 cm / 50x70 cm)
16 Pigment Prints on Fine Art paper (11.8x15.7 in/ 19.6x27.5 in)
Après BLACK AND BLUE, en revenant sur les lieux avec le Canon, je me suis mise à tourner autour des deux maisons sans montrer à l’image la maison des parents, construite par le père dans les années 1950, siège de l’entreprise à l’époque, et qui dans sa forme a très peu évolué. Je n’ai pas photographié non plus la maison construite par l’un des fils, qui elle fait régulièrement l’objet de remodelages et de transformations. Je me suis concentrée sur ces îlots provisoires, ces volumes, ces agencements, témoins d’une réorganisation permanente, organique, qui se crée sur le terrain et naît au gré des projets, des humeurs et de la personnalité du fils, qui est aussi l’un des principaux propriétaires du lieu.
Cela a abouti à une deuxième série d’images intitulées CASTLES MADE OF SAND. Ces ‘‘îlôts’’, ‘’constructions’’, ‘’équilibres’’, ‘‘nids‘‘, ... sont faits de matériaux. Des assemblages éphémères comme résultats de gestes, autant organisés qu’intuitifs, et dans lesquels j’appréciais une certaine qualité esthétique et expressive : j’ai trouvé beaux les objets déposés là, l’apparente improvisation avec laquelle cet occupant recompose l’espace et redéfinit continuellement son territoire autour des maisons.
Ces formes ont une dimension entropique, à la fois solide et organique, résistante et fragile.
VD:
En 2018, revenant sur les lieux avec le Canon, je me suis mise à tourner autour des deux maisons sans montrer à l’image la maison des parents, construite par le père dans les années 1950, siège de l’entreprise à l’époque (maison-mère), et qui dans sa forme a très peu évolué. Je n’ai pas photographié non plus la maison construite par le fils, qui elle fait régulièrement l’objet de remodelages et de transformations.
Je me suis concentrée sur ce qui définit ce territoire, sur ce qui s’articule entre les maisons et le terrain autour : des îlots provisoires, des volumes, des agencements, témoins d’une réorganisation permanente, organique, qui se crée au gré des projets, des humeurs et de la personnalité du fils, qui estaujourd’hui avec la mère l’un des principaux propriétaires du lieu.
J‘ai trouvé que les objets déposés là, l’apparente improvisation avec laquelle cet occupant recompose l’espace et redéfinit continuellement son territoire autour des maisons avaient non seulement des qualités esthétiques en tant qu’objets mais également en tant que gestes.
Ces formes ont une dimension entropique, à la fois solide et organique, résistante et fragile.
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