WHITE
WHITE, Deauville / WHITE, Ocean
De g à d :
Girl in the Sun (WHITE, Deauville, 2019-2021)
William Friedkin sous la surface (WHITE, Deauville, 2019-2021)
Diptyque La mer (WHITE, Ocean, 2021)
Girl drawing, Sand Drawing (WHITE, Deauville, 2019-2021)
Diptyque Les baigneurs #1_#2 (La famille), WHITE, Deauville, 2019-2021
Grands châteaux de sable, mobilier de plage (WHITE, Deauville, 2019-2021)
Tirages pigmentaires sur papier Fine Art
Avec les photographies prises en bord de mer et en atelier, il s’agissait d’explorer différentes nuances de blancs et de jouer avec la possibilité de faire des photographies comme des dessins. Dans une première étape, à partir de prises de vue à l’argentique, surexposées, j’ai utilisé les moyens techniques du tirage en chambre noire comme un crayon. Cela a permis de restituer l’intensité lumineuse et l’ambiance particulièrement solaire des paysages, d’accentuer la dissolution des formes dans la lumière ou au contraire d’en révéler les contours et les lignes. Les étapes suivantes en 2020/21 pendant le confinement ont consisté à photographier ces épreuves argentiques dans différentes ambiances lumineuses en vue d’obtenir une autre texture et couleur de fond. Je me suis alors inspirée d’un nuancier de peintures en finition mat, aux noms évocateurs comme Quiet White, Not totally White, Paradis blanc ou Grège ciment.
D’un point de vue formel, cette expérience a révélé deux pistes de travail, l’une axée sur le trait et l’autre sur le flou.
Et du point de vue conceptuel, le principe de re-photographier des images qui montrent des fillettes, une famille, un autoportrait au loin avec ma fille, l’agencement du mobilier de plage ou encore les planches de Deauville, évanescentes, où s’immisce l’ombre des choses, m’a permis de commencer à répondre à cette question simple : comment retraiter les souvenirs ?
Pigment prints on Fine Art Paper
With these photographs taken by the sea, the ocean and in the studio, I wanted to explore different shades of white and play with the possibility of making photographs like drawings. In a first step, from overexposed film shots, I used the technical means of darkroom printing like a pencil. This made it possible to restore the luminous intensity and the particularly sunny atmosphere of the landscapes, to accentuate the dissolution of forms in the light or, on the contrary,
to reveal their contours and lines. Then came a second step and the last one, during lockdown and at the studio in 2020/21 : making digital photographs of these prints in different light atmospheres. And in order to make prints on cotton paper, I refered to a color chart of paints in matte finish, referring to its inspiring names like Quiet White, Not totally White, White Paradise or Grège ciment. This experience revealed two directions of work, one focused on the line and the other more vaporous, foggier. And from a conceptual point of view, the principle of re-photographing. images that show little girls, a self-portrait in the distance with my daughter, the arrangement of beach furniture or the evanescent Deauville boards, where the shadow of things intrudes, allowed me to begin to answer this simple question : how to reprocess memories ?
Voir aussi/ See also SÉRIE NOIRE